Dès l’âge de 15 ans, il est désormais possible de s’inscrire à la « conduite accompagnée », également appelée « apprentissage anticipé de la conduite » (AAC), tout en passant l’examen de conduite à 17 ans et demi, contre 18 ans auparavant. S’ils réussissent l’examen, les mineurs doivent attendre d’avoir atteint l’âge de la majorité pour pouvoir conduire légalement sur la route. Pourquoi faut-il conduire à un jeune âge ? Parce que la conduite accompagnée présente de nombreux avantages, tant en termes de sécurité routière que d’avantages financiers.
Sommaire
La conduite accompagnée : de meilleures chances de réussite
La conduite accompagnée vous permet d’acquérir une plus grande expérience au volant que les cours de formation traditionnels. À son tour, la conduite accompagnée augmente la probabilité que les jeunes conducteurs obtiennent leur permis dès leur première tentative. Les statistiques sont claires : le taux de réussite est de 88 % avec cette méthode, contre 50 % pour les tests de conduite traditionnels.
Un apprentissage plus serein
En raison de la présence d’un accompagnateur qui est généralement un membre de la famille proche ou un ami proche, un jeune conducteur qui reçoit un enseignement avec l’aide d’un chauffeur est généralement plus calme. Un programme de conduite régulier pendant un an (ou plus) permettra à l’élève de prendre confiance dans le siège du conducteur et de se sentir à l’aise au volant. Un autre avantage de la conduite accompagnée est qu’elle permet au conducteur d’apprendre à conduire, mais elle lui donne aussi l’occasion d’améliorer sa propre conduite.
Conduite accompagnée : moins d’accidents
Lorsque l’on possède un permis de conduire traditionnel, 20 heures de conduite sont obligatoires pour obtenir la carte rose. Lorsqu’ils conduisent avec un conducteur accompagné, les jeunes conducteurs doivent être capables, en plus des 20 heures de conduite, de parcourir au moins 3 000 kilomètres pendant leur formation (qui dure généralement au moins un an). Pendant cette année de conduite accompagnée, le jeune conducteur peut conduire assez régulièrement pour être prêt à faire face à diverses situations derrière le volant. Les jeunes conducteurs moins anxieux sont également conscients de leur environnement, ce qui réduit considérablement les risques d’accident une fois qu’ils ont leur permis.
Un coût moindre
Le prix du cours de conduite avec chauffeur est de 1100 euros. C’est moins cher que le coût des leçons de conduite traditionnelles, qui est d’environ 1600 euros. La principale différence entre les deux prix provient du nombre d’heures de conduite (en plus des 20 heures requises) dont les élèves auront besoin pour passer l’examen, chaque heure coûtant en moyenne 45 euros. Les élèves inscrits en conduite accompagnée n’ont généralement pas besoin de ces heures car ils peuvent conduire avec leurs instructeurs pendant les heures où ils ne sont pas présents.
Une assurance moins chère
En plus de réduire le coût du cours, le choix de la conduite accompagnée réduit également le coût de l’assurance du conducteur. Cela s’explique par la diminution des risques d’accidents lorsque les conducteurs suivent le programme de conduite accompagnée. Les élèves qui ont suivi une formation classique sont considérés comme de jeunes conducteurs et doivent payer une prime d’assurance plus élevée qu’un conducteur plus expérimenté.
Conduite anticipée Une période probatoire plus courte
Dans le processus d’obtention du permis de conduire, le titulaire du permis de conduire est un jeune qui ne possède que 6 points avec l’objectif d’en obtenir 12 à condition de ne commettre aucune infraction susceptible d’entraîner la perte de points pendant toute la période de probation. Si vous suivez une formation traditionnelle, la période probatoire du permis est de trois ans. Pendant cette période, le conducteur acquiert 2 points chaque année sans commettre la moindre infraction. En revanche, si vous suivez une formation anticipée, la période probatoire est réduite à deux ans. Deux ans pendant lesquels le conducteur gagne 3 points par an sans commettre d’infraction.